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25 octobre 2020

Les livres présentés au KATULU ? du 17 octobre 2020

Bonjour à tous,

les lectrices présentes au KATULU ? de samedi dernier ont pris beaucoup de plaisir à présenter et à échanger autour de leurs derniers coups de coeur :

Profs et cie

- Profs et Cie, d'Alain Golomb, éd. Arléa (ou poche Arléa). par Lise G.

Alliant la vérité du témoignage au bonheur d’'écrire, Profs & Cie nous révèle ce qu’e l'on tait généralement sur le métier de prof : frustrations, médiocrités, colères, ambitions éteintes, tendresses, désirs enfuis, enfouis. En amoureux, malgré tout, de son métier, Alain Golomb nous peint avec humour et justesse les déboires de sa profession, où le ton sarcastique et la critique parfois acerbe envers l'institution ou les collègues ne parvient pas à éteindre la passion pour un métier de passeur d'élèves d'une rive à l'autre du savoir, et un amour immense pour la littérature et la langue.

 

- Le Meurtre du Commandeur, tomes 01 et 02, d'Haruki Murakami, éd. 10/18 (ou Belfond). par Eliane

Le narrateur est un peintre spécialisé dans les portraits qui se débat en plein marasme : sa femme l'a quitté, et il se sent incapable de peindre. Sillonnant le Japon à bord d'une vieille voiture, il finit par se réfugier dans la montagne, dans l'ancienne maison d'un peintre de renom aujourd'hui décédé, mais dont le génie semble encore imprégner les murs. Contacté par un homme d'affaires vivant de l'autre côté de la vallée, Menshiki, il accepte de faire son portrait, mais la relation qui se noue entre eux à l'occasion de leurs séances de pose va peu à peu impliquer le peintre dans une histoire compliquée, tandis qu'autour de la maison, des évènements étranges commencent à se produire : un puit condamné est mis à jour dans le jardin, un tableau soigneusement dissimulé dans le grenier semble vouloir lui transmettre un message et finalement, une jeune fille dont il a accepté de peindre un portrait disparaît mystérieusement ...

meurtre 01 meurtre 02

Vie ordinaire

 

 

- La Vie ordinaire, d'Adèle Van Reeth, éd. Gallimard. par Sylvie

Adèle Van Reeth est philosophe, chroniqueuse et productrice de radio. Alors qu'elle est enceinte de son premier enfant, la philosophe adepte d'Emerson (qui se définit comme un penseur de l'ordinaire), décide d'explorer le volet philosophique de cet acte si ordinaire et banal, puisque nous le partageons avec une bonne partie du règne animal, et pourtant totalement extraordinaire dans la vie d'une femme : fabriquer et donner la vie à un autre être humain. Mêlant introspection, histoire personnelle et tâtonnement philosophique autour du vide que représente ce sujet d'étude, Adèle Van Reeth tente de définir l'ordinaire et sa résonnance dans nos vies, avec tout son talent pour mettre à la portée de ses lecteurs et auditeurs ces concepts et questionnements.

 

rose rage

- Rose Rage, d'Illana Cantin, éd. Hachette. par Dominique

Rachèle est une élève sans histoire en terminale au lycée Olympe de Gouges. Avec son meilleur ami Martin, elle gère le journal du lycée. Le jour où Ameline Brillant est renvoyée du lycée pour avoir cassé la figure d'un garçon qui lui a mis la main aux fesses à la cantine, Rachèle décide de comprendre ce qui s'est passé, et la révolte monte en elle devant l'injustice des faits : alors qu'une jeune fille a été harcelée par des garçons de son lycée pendant des semaines, c'est elle qui est punie pour avoir finalement riposté. Décidée à se battre, Rachèle appelle toutes les filles et toutes les femmes de son lycée à se mettre en grève. Et ce n'est que le début du mouvement. Un livre à mettre entre toutes les mains pour ouvrir la discussion autour des questions de sexisme, de harcèlement, de féminisme.

 

 

- Se le dire enfin, d'Agnès Ledig, éd. Flammarion. par Laure

se le dire enfin

De retour de vacances, sur le parvis d'une gare, Édouard laisse derrière lui sa femme et sa valise. Un départ sans préméditation. Dans une chambre d'hôtes environnée d'arbres centenaires, au coeur de la forêt de Brocéliande, encore hagard de son geste insensé, il va rencontrer Gaëlle la douce, son fils Gauvain, enfermé dans le silence d'un terrible secret, Raymond et ses mots anciens, Adèle, jeune femme aussi mystérieuse qu'une légende. Et Platon, un chat philosophe. Qui sont ces êtres curieux et attachants ? Et lui, qui est-il vraiment ? S'il cherche dans cette nature puissante les raisons de son départ, il va surtout y retrouver sa raison d'être. Un roman qui infuse la tendresse, l'optimisme et la confiance même dans les moments dramatiques de l'existence, et qui explore avec délicatesse le ressenti d'un héros masculin, ce qui est rare. Dans la même veine que les précédents romans de l'auteur, notamment Juste avant le bonheur et On regrettera plus tard.

 

 

 

tsubaki

 

- La Papeterie Tsubaki, d'Ito Ogawa, éd. Philippe Picquier. par Marianne

Hatoko, surnommée Popo, est une jeune femme solitaire qui tient la petite papeterie Tsubaki, à Kamakura, où elle a été élevée par sa grand-mère. Dans cette famille, de génération en génération, on est écrivain public. Hatoko, désormais dépositaire du savoir-faire familial, prend à coeur son métier de messagère, où chaque mot, mais également chaque trait de plume, chaque coloris de papier, chaque motif de timbre, a une signification, une importance. Que ce soit pour une annonce de décès, de rupture, pour des voeux du Nouvel An ou pour un message plus personnel, elle met sa  sensibilité et sa créativité au service de la personne qui vient recourir à ses services. Au fil des saisons, on en apprend un peu plus sur Popo et son histoire familiale, et on découvre le petit monde qui gravite autour de la papeterie Tsubaki. Cette histoire un peu "tranche de vie", si typiquement japonaise, est servie par une écriture attentive aux sensations, aux images, aux mille et un petits riens de l'existence. A savourer avec délectation et gourmandise.

 

 

arthaud

- Cette nuit, la mer est noire, de Florence Arthaud, éd. par Annie

Le samedi 29 octobre 2011, alors qu'elle naviguait seule à bord de son voilier, Florence Arthaud tombe à l'eau, au large du cap Corse. Isolée, en pleine nuit, sans gilet de sauvetage, la navigatrice va affronter la mort pendant de longues heures. Elle restera en vie grâce à une série de petits miracles : une lampe frontale, un téléphone portable étanche, du réseau et sa mère qui veillait en pleine nuit. Dans ce livre confession, Florence Arthaud revient sur cet épisode tragique. Elle livre les sentiments, les pensées et les souvenirs qui l'ont accompagnée alors qu'elle se noyait en pleine mer. On retiendra l'énergie incroyable qui habita cette femme tout au long de sa vie, son optimisme et sa volonté inlassable d'aller de l'avant, avec la certitude de toujours pouvoir surmonter les obstacles qui se dresseront sur son chemin. Une magnifique leçon de vie.

 

 

asphyxie

 

 

 

- L'Asphyxie, de Violette Leduc, éd. par Lise G.

 "Ma mère ne m'a jamais donné la main", tel est l'incipit de ce roman écrit en 1946 par Violette Leduc, romancière et journaliste, amoureuse sans espoir de Simone de Beauvoir. Dans ce court livre autobiographique, l'auteur raconte son enfance "asphyxiante" auprès d'une mère qui refuse son amour à la petite bâtarde. L'écriture est énergique, on sent la force de l'auteur bousculer les mots, on sent le poids de cette relation toxique et qui façonnera la vie de la petite Violette.

 

 

 

 

Rendez-vous en janvier pour le prochain Katulu ?

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