Livres conseillés au KATULU du 13 avril
Voici les livres évoqués et conseillés par les participants au KATULU du 13 avril 2019 :
Le rêve de Ryosuke, de Durian SUKEGAWA
Trois jeunes un peu « perdus » se retrouvent sur une île. Ces terres sont réputées pour leurs chèvres sauvages. Au début, l’accueil assez hostile des habitants décourage deux des jeunes qui repartent, mais Ryosuke, lui, persiste pour aller au bout de ses rêves.
Du même auteur, nos lecteurs ont apprécié Les Délices de Tokyo
La vengeance du pardon, d'Eric-Emmanuel SCHMITT
Un auteur que nos lecteurs retrouvent toujours avec plaisir. A travers quatre nouvelles, il évoque la responsabilité vis-à-vis de nos actes, que l’on finit toujours par payer quand ils sont mauvais. Il nous donne à réfléchir sur la vengeance et le pardon.
Mémé de Philippe TORRETON
L’auteur avait rendu hommage à son père dans Jacques à la guerre, il redonne vie dans ce récit à sa grand-mère, d’une manière tendre et touchante. Il repense aux conditions matérielles qu’elle a connues en Normandie, un inconfort qui rappelle des souvenirs d’enfance ou de vacances à la campagne à beaucoup.
Idiss de Robert BADINTER
Evoque quant à lui, sa grand-mère, immigrée juive de l’Empire russe, arrivée à Paris dans les années 1914, après avoir traversé les violences et les exactions qui jalonnent l’Histoire.
La fraternité de Takis WURGER
Ce premier roman d’un journaliste allemand mêle amour et suspense. Hans cherche à élucider un mystère autour d’un crime commis à l’Université de Cambridge. Orphelin, c’est grâce à sa tante qu’il a obtenu une bourse pour venir étudier dans cet endroit prestigieux. Il y découvre des clubs très fermés, coteries dans lesquelles évoluent les étudiants, un récit vécu de l’intérieur sur le machisme et les abus qui s’y déroulent.
La prophétie du Royaume de Lur de Karen MILLER
(Deux tomes : Le mage du Prince, Le retour du sorcier)
Science-fiction, littérature du merveilleux et de fantasy
Histoire d’une rencontre entre deux peuples, puissants magiciens, les uns belliqueux, les autres adeptes d’une magie plus douce. Ils cohabitent et construisent un mur qui doit les mettre à l’abri des maladies. Six cents ans plus tard, le roi seul a le droit de mettre au monde un enfant. L’ainé né « infirme », puisque dénué de pouvoirs magiques. On permet au roi de procréer à nouveau et naitra une fille superpuissante. Des romans riches en détails, mais pas trop descriptifs comme certains romans qui lassent ou déçoivent l’attente des lecteurs.
Dans cette même veine, on recommande aussi :
La trilogie noire de Trudi CANAVAN
Moïra d'Henri LOEVENBRUK
Nous les Dieux de Bernard WERBER
La rivière à l’envers de Jean-Claude MOURLEVAT
Pour enfants de 9/12 ans, mais convient pour des lecteurs adultes !
Tomek, jeune orphelin de 13 ans, tient la petite épicerie de son village. Un soir, Hannah, une mystérieuse jeune fille, entre dans sa boutique et lui demande s'il vend de l'eau de la Rivière : « C'est l'eau qui empêche de mourir, vous ne le saviez pas ? » Démarre alors une grande aventure…
Sont évoquées quelques lectures d’enfance et d’adolescence :
Les Thibault de Roger Martin du Gard
L’éventail de Séville de Paul-Jacques Bonzon
La confession de John GRISHAM
Un noir est condamné à mort au Texas, accusé du viol et de l’assassinat d’une jeune blanche. Il commence par nier, puis sous la pression finit par avouer. On ne retrouve aucune preuve, s’en suit une bataille judiciaire de plusieurs années. Son avocat tente de le sauver. Alors que l’auteur présumé se trouve déjà dans le couloir de la mort, un autre homme s’accuse auprès d’un pasteur de ce meurtre ; le pasteur contacte l’avocat et débute une course désespérée pour retrouver le corps de la victime et sauver le condamné...
Sur la peine de mort, on conseille aussi :
La ligne verte de Stephen KING
Les huit montagnes de Paolo COGNETTI
Très beau roman ayant pour cadre le Val d’Aoste où les parents de Pietro louent une maison chaque été, dans un coin reculé. Le jeune garçon se lie d’amitié avec Bruno, petit paysan à laquelle sa destinée restera liée à jamais, dans ce décor rude et magnifique. Emerveillements et douleurs s’entrecroisent à chaque page.
Discussion à propos du roman Asta de Jon KALMAN STEFANSSON
Au début des années 50, des parents décident de nommer leur deuxième fille Ásta, d’après une grande héroïne de la littérature islandaise. Un prénom signifiant « amour » qui ne peut que lui porter chance. Des années plus tard, le père tombe d’une échelle et se remémore toute son existence : il n’a pas été un père à la hauteur, et la vie de sa fille n’a pas tenu cette promesse de bonheur. Malgré les obstacles, les difficultés du quotidien, il est urgent de s’aimer et cet amour reste sous-jacent, même dans les enlisements de l’existence. Certains lecteurs sont sensibles à la littérature « nordique » et à ses auteurs, alors que d’autres les trouvent trop hermétiques ou éloignés de nos habitudes culturelles.
A vous de vous forger une opinion !
Nous reparlons de romans et récits déjà évoqués dans KATULU, que des lecteurs ont découvert et redécouvert :
Le lambeau de Philippe LANCON
Dans les forêts de Sibérie de Sylvain TESSON
* * *
Rendez-vous le samedi 15 juin pour le dernier KATULU ? avant l'été !